Cette semaine, j'écoute...


Cette semaine, j'écoute

Nombreuses sont les métaphores imagées et utilisées qui cachent des maux réels que notre corps expriment. « En avoir plein le dos » « Avoir le cœur gros » « Avoir la tête prise dans un étau » « Se faire des cheveux blancs » « Avoir le ventre qui ne tourne pas rond » « Avoir une boule dans la gorge ou à l’estomac » et tant d’autres encore…
Notre corps s’exprime à travers des douleurs ou à travers des symptômes qui n’ont parfois pas de cause physique. Nous avons tous des réactions psychologiques qui atteignent notre corps. Les symptômes peuvent être multiples. Ce qui va mal dans notre corps est directement lié à ce qui va mal dans notre esprit, et ce qui va mal dans l’esprit se reflète très souvent de façon physique, que ce soit de manière directe ou indirecte. La maladie ou la douleur corporelle sont des appels à l’aide que notre corps nous envoie pour répondre à des besoins que nous ne lui satisfaisons pas. Nos peurs, notre tristesse, l’ennui, le désespoir, le découragement, nos colères réprimées, nos rancunes, la haine, sont autant d’émotions pouvant se traduire par des maux physiques. Lorsque nous prenons le temps et acceptons d’entendre ce corps avec lequel nous cohabitons, ce miroir se révèle être d’une étonnante précision. Nos maux peuvent nous servir à affiner notre écoute. Il est bon de savoir que lors d’un dysfonctionnement, il est fréquent qu’un « organe cible » soit choisi. Ce que la personne exprime à travers la désignation de cet endroit du corps n’est pas étranger à la fonction de ce dernier. L’estomac par exemple peut être touché pour tout ce qui concerne le verbe « digérer » (ne pas digérer une situation ou une substance). La digestion peut être prise dans le sens métaphorique, indiquant la manière dont la situation est vécue. 
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Comme beaucoup, je fais partie de ces personnes qui refoulent ce qu’elles ressentent utilisent la rationalisation pour diminuer l’intensité de leurs sentiments. Pourtant, mon corps ne cesse d’appeler à l’aide très souvent. Quand je réprime ma colère, mon corps répond parfois par un mal de dos, un mal à l’estomac, une indigestion ou un nerf qui se coince. Lorsque je suis anxieuse ou angoissée (ce qui va dire, fréquemment) et que je le trouve dans l’impossibilité de verbaliser mon inquiétude, celle-ci se traduit souvent par une allergie, une poussée d’eczéma, des nausées ou vomissements, une migraine, des vertiges, des palpitations… Et je ne vous parle même pas des insomnies…
A travers ces symptômes, j’ai conscience que mon notre corps m’envoie des messages, souvent même…ce sont de vraies balises de détresse pour me signifier un déséquilibre intérieur et émotionnel. Même si je ressens la douleur, je sais que je ne prends pas le temps pour écouter mon corps et soigner mes symptômes. Me laissant, à tort, guider par mes habitudes, mon quotidien ou un rythme que je m’impose, je me dis dit qu’il serait bon de le faire sans vraiment voir quand ou même comment prendre ce temps. Pourtant en me permettant d’écouter mon corps, je pourrais prévenir ces symptômes et agir sur eux. Et puis parfois, ces signes pourraient me donner l’occasion de réfléchir, de prendre du recul, de savoir qu’il y a un petit problème et faire en sorte de trouver une solution.

Cette semaine, j’ai décidée de prendre le temps d’écouter les messages de mon corps, d’être attentif à mon corps physique, à ses pensées, à ses émotions, à ses ressentis, à ses besoins, d’y réfléchir et de sortir mon corps de ma carapace… 

Afin de mieux comprendre les messages de mon corps, je me suis posée quelques questions à moi-même :

ü  Quelles sont les émotions que je ressens ?
ü  Comment est-ce que je me sens physiquement ?
ü  Quelle(s) partie(s) de mon corps me fait/font souffrir ?
ü  Pourquoi suis-je dans cet état émotionnel (triste, déprimé, en colère, etc.) ?
ü  A quel moment la souffrance émotionnelle augmente-t-elle ?
ü  A quel moment la douleur physique augmente-t-elle ?
ü  Quel évènement se passe-t-il au moment où la souffrance s’intensifie ?
ü  Qu’est-ce que la douleur physique m’empêche de faire ?
ü  Que me manque-t-il pour m’épanouir émotionnellement ?
ü  Comment puis-je satisfaire mes besoins émotionnels ?

Cela permet de réfléchir en même à la manière dont je peux libérer mes émotions, mes plaisirs, pour pouvoir m’épanouir et essayer de déverrouiller mon corps en souffrance.
A chaque symptôme, je m’arrêtais pour comprendre ce qui l’a provoqué et j’essayais d’remédier. Lorsque je sentais fatiguée, je faisais en sorte de me reposer et de prendre du temps pour moi dès que mon corps en ressentait le besoin. Lorsque je me sentais anxieuse, je m’installais dans un endroit calme avec une activité apaisante et lorsque je me sentais préoccupée, je prenais une feuille pour vider mon fil de pensées. Lorsque ma blessure me faisait mal, je m’asseyais pour faire une pause ou je m’accordais un rythme plus détendu. Lorsque j’avais peur, je m’arrêtais pour de respirer un bon coup et lorsque j’avais mal à l’estomac, j’essayais un travail d’équilibrage alimentaire
J’ai pu constater que certains symptômes ont disparus très rapidement d’autres de façon plus modérée. J’ai compris que parfois il vaut mieux m’arrêter et perdre 1 journée pour me reposer que de, comme j’ai tendance à souvent faire, forcer mon corps à tenir et s’épuiser, ce qui amènerait à plusieurs jours d’arrêt ou repos forcé.

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En vérité, quand nous avons du mal à ressentir les choses, que nous ne sommes pas pleinement conscients, nous ne sommes pas en mesure de faire les choix qui s’imposent concernant les choses les plus importantes pour nous. Certains symptômes physiques ou des maladies proviennent parfois de situations mal vécues dans notre vie.
Lorsque nous ressentons un symptôme, nous devrions nous dire que cela peut être une réaction de notre corps face à un évènement de notre vie, un comportement ou une pensée. Nous ne devrions pas mettre trop d’énergie à nous plaindre de nos symptômes mais plutôt voir l’opportunité de prendre du recul pour changer quelque chose dans notre vie. Alors que si on décide d’être vraiment honnête avec soi-même et en acceptant de s’occuper de soi pendant quelques heures, cela peut nous aider à comprendras vite ce qu’il y a à changer pour se sentir mieux.
En fin de compte, le corps est un jardin dans lequel il faut arracher les mauvaises herbes avec ses racines pour éviter leur réapparition, entretenir et apporter de l’engrais aux fleurs qui enchantent un espace intérieur qui n’appartient qu’à nous. C’est un voyage à l’intérieur de soi-même avec peut-être, un chemin qui peut conduire à la sérénité et le bien être…
🌹🌷



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Commentaires

  1. J'ai longtemps refusé d'écouter mon corps... jusqu'à ce qu'il se charge de se faire entendre... Je viens de dormir 12h d'affilée... je crois qu'il continue à s'exprimer ! ça doit être la 2e fois que ça m'arrive dans ma vie d'adulte... Merci pour tes mots, toujours inspirants et justes...
    Bisous <3

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    1. Mon corps a fini par se faire entendre aussi.
      12 h ? Oh super ! Cela a du te faire bizarre, je sais que tes nuits sont capricieuses !
      Merci beaucoup <3 Gros bisous Zenopia <3 <3

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